PAIRI DAIZA, LA PLUS GRANDE TRAGÉDIE HENNUYÈRE                    

DES 30 DERNIÈRES ANNÉES ?

Souvent (voire uniquement) présenté comme étant le plus grand et/ou le plus beau parc animalier d’Europe, la plus grande attraction touristique de Wallonie et le plus gros pourvoyeur d’emploi de la région, comment ose-t-on alors ici présenter Pairi Daiza comme une tragédie ? C’est simple : l'ensemble des problèmes du territoire de Brugelette découlent de l'activité économique débridée de Pairi Daiza.  Une obsession et orientée  vers le gigantisme qui n'échappera à personne. En conséquence : des crimes écologiques, l’accaparement de terres  arables, le pillage des eaux souterraines, le développement de sources d'énergie en vue d'en majorer la consommation, la défiguration de nos paysages, le saccage de nos prés, prairies et pâtures, l’abattage d'arbres, le dépeçage de zones vertes pour leur substituer du béton, importation de cohortes de voitures à destination du tourisme de masse avec ses mégatonnes  de CO² supplémentaires, croissance infinie avec  multiplication des points d'ancrage dans nos villages, incursions dans nos centres villageois, instrumentalisation et proxénétisation animale, culte de la domination de l'homme sur l'animal par voie de spécisme issu de la pensée esclavagiste,  appropriation de l'autorité communale, certes victime consentante, pour la réduire au statut de vassalité, démence mégalomaniaque d'une économie immorale, maltraitances permanentes envers les habitants, communication mensongère cimentée dans le boniment et la volonté d'abuser, destruction de nos jardins de la Dendre et du caractère bucolique de nos villages.....Bref la liste des  doléances est sans fin....
Retrouvons nous autour d'une évidence que plus personne ne nie, même les adorateurs de ce cirque de l’horreur : la S.A. Pairi Daiza est en rupture de soutenabilité pour son environnement, c'est à dire nos lieux de vie !
En octobre 2018, déjà présente au scrutin communal, la liste électorale "C.S.V. - Chacun sa vérité "avait pourtant formulé une proposition apaisante, raisonnée et sage qui aurait permis une cohabitation harmonieuse et pacifique entre les habitants et la société commerciale : circonscrire son activité à l'intérieur de son enceinte, ne pas en sortir et y développer une activité économique prospère (bien sûr, sans exploitation animale !). En pareille hypothèse, les deux parties y auraient trouvé leur compte dans le cadre d'une relation respectueuse. Mais le Parc n'en a pas voulu, confirmant d'emblée dans les propos et dans les faits sa volonté de matérialiser sur le terrain son expansion dans cette logique de croissance sans fin, pourtant vouée à entraîner son effondrement à terme. Depuis octobre 2018 se sont succédé six années de malheurs, de désolations, de maltraitances, de souffrances, de destructions sans fin et ce, sans la moindre volonté de nos politiciens locaux et régionaux de réguler cet état de dévastation permanente, ce qui, pourtant, fait partie de leur mission première.
Pire encore, les habitants de Gages, à l'instar d'ailleurs de ceux de Cambron-Casteau depuis l'an 2000, ont été véritablement abandonnés et même sacrifiés pour favoriser un seul objectif : garantir à Pairi Daiza la majoration de ses bénéfices sur fond de maltraitances permanentes.